Le 13 février dernier, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a fermement démenti le projet de gel de l’avancement des fonctionnaires comme l’avait indiqué la veille Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale.
Ces contradictions masquent une réalité complexe. En 2012, dans son rapport sur les finances publiques, la Cour des comptes évoquait cette piste pour limiter une croissance tendancielle de la masse salariale de 1,6 % par an à effectifs constants. Le non remplacement d’un fonctionnaire sur 2, dont la généralisation est parfois évoquée, est lié par nature au nombre de retraites (et tend déjà à décroître à l’État). La Cour y ajoutait la politique salariale et les déroulements de carrière, mais le gel du point de la fonction publique étant difficile à maintenir jusqu’en 2016-2017 dans un contexte marqué par le...
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Pierre-Yves Blanchard le 25 février 2014 - n°1387 de La Lettre de l'Employeur Territorial