Éditions Sorman

En tant qu’employeurs, les collectivités territoriales doivent prendre des mesures pour garantir la sécurité de leur personnel et prévenir, arrêter et sanctionner les violences sexistes et sexuelles au travail.
Ces violences affectent non seulement le bien-être, la sécurité, et la performance de la victime, mais également l’environnement de travail de l’ensemble du personnel de la collectivité. Les actions de l’employeur sont essentielles pour prévenir ces violences, apporter une aide aux victimes et témoins, ainsi que sanctionner les personnes responsables.
A l’occasion de la journée nationale de lutte contre le sexisme, le 25 janvier dernier, l’initiative #StOpE, dont l’objectif est de partager et promouvoir les bonnes pratiques de lutte contre le sexisme « ordinaire » au travail, a été présentée. Elle compte plusieurs entreprises signataires, du secteur privé, qui se sont engagées à déployer au cours de l'année au moins une des 8 actions prioritaires suivantes :
• Afficher et appliquer le principe de tolérance zéro.
• Informer pour faire prendre conscience des comportements sexistes (actes, propos, attitudes) et de leurs impacts.
• Former de façon ciblée sur les obligations et les bonnes pratiques de lutte contre le sexisme ordinaire.
• Diffuser des outils pédagogiques aux salariés.
• Inciter l’ensemble des salariés à contribuer, à prévenir, à identifier les comportements sexistes et à réagir face au sexisme ordinaire.
• Prévenir les situations de sexisme et accompagner de manière personnalisée les victimes, témoins et décideurs dans la remontée et la prise en charge des agissements sexistes.
• Sanctionner les comportements répréhensibles et communiquer sur les sanctions associées.
• Mettre en place des indicateurs de suivi pour adapter la politique de lutte contre le sexisme ordinaire.

Paul Durand le 01 février 2022 - n°1752 de La Lettre de l'Employeur Territorial