Agir face aux addictions des agents Abonnés
Lettre n° 1847 du 20 février 2024
Il n’est pas rare qu’un collègue, pour soulager ou pour protéger un autre des conséquences négatives de son addiction, effectue certaines tâches à sa place. On parle alors de co-addiction ou co-dépendance. Ce comportement repousse le traitement de la situation, sans y apporter de solution, renforce le déni du problème d’addiction de l’agent concerné, et aboutit, à plus long terme, à un épuisement de l’équipe.
Il est donc conseillé, soit d’aborder directement le sujet avec le collègue, soit d’alerter le supérieur hiérarchique. D’une part, cela permettra une prise en charge précoce et, d’autre part, l’agent se protégera pénalement en cas d’accident puisqu’aura été effectué le devoir de sécurité, au titre de l’article L. 4122-1 du code du travail.
Paul Durand le 20 février 2024 - n°1847 de La Lettre de l'Employeur Territorial
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