Une suspicion d’agression sexuelle justifie une suspension de l’agrément
Dans une affaire, la mère de l'un des enfants dépose plainte pour atteinte d'ordre sexuel sur sa fille, le 9 mai 2011. Après l'audition de l'enfant par le pôle médico-judiciaire, le mari est placé en garde à vue et sous contrôle judiciaire par une ordonnance du 25 mai du juge des libertés et de la détention. Il lui interdit tout contact avec les mineurs accueillis dans sa famille et ceux des années précédentes et toute activité d'accueil et d'hébergement de mineurs. Le président du conseil départemental pouvait donc valablement estimer que l'agent et donc son épouse, qui exerçait son activité au domicile familial, ne présentaient plus les garanties requises pour accueillir les mineurs et suspendre l’agrément de chacun d’eux.
Rappel : la suspension constituant une mesure conservatoire prononcée dans l’intérêt du service, elle ne constitue pas une sanction et ne méconnaît pas le droit à la présomption d'innocence.
CAA Lyon n° 12LY22665 M. A du 10 juin 2014.
Pierre-Yves Blanchard le 29 septembre 2015 - n°1460 de La Lettre de l'Employeur Territorial
- Conserver mes publications au format pdf help_outline
- Recevoir par mail deux articles avant le bouclage de la publication.help_outline
- Créer mes archives et gérer mon fonds documentairehelp_outline
- Bénéficier du service de renseignements juridiqueshelp_outline
- Bénéficier du service InegralTexthelp_outline
- Gérer mon compte abonnéhelp_outline