Le refus inexpliqué d’une contre-visite justifie la suppression du traitement Abonnés
Dans une affaire, le maire suspend le traitement d’une femme du 19 décembre 2013 au 6 janvier 2014 avant de la radier pour abandon de poste. En effet, elle ne donne pas suite aux 2 contre-visites auxquelles elle a été convoquée pour les 22 novembre et 5 décembre 2013. Elle n’établit aucune impossibilité de s’y soumettre, fournissant simplement le certificat médical d’un psychiatre du 8 avril 2014, certifiant avoir constaté son état dépressif le 6 décembre 2013.
À retenir : pour la cour, la fonctionnaire n’a pas mis le maire en mesure d’exercer effectivement le contrôle du bien-fondé des motifs médicaux avancés pour justifier son absence. Il pouvait donc légalement interrompre le versement de son traitement à compter du 19 décembre 2013, date à laquelle il lui a enjoint de reprendre son service.
CAA Marseille n° 17MA00348 Mme A du 17 avril 2018.
Pierre-Yves Blanchard le 23 octobre 2018 - n°1602 de La Lettre de l'Employeur Territorial
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